#Because
Un univers graphique peuplé de lignes, de cercles et de personnages anonymes, un univers où le sobre se mêle au voyant, le désuet à l’impertinence, le noir et blanc aux couleurs, le dessin au collage, l’encre de chine au crayon… Des œuvres polymorphes qui acquièrent une dimension différente lorsqu’on les regarde de près. Le papier lisse y côtoie alors l’acrylique rugueuse, les annotations disparates y prennent une signification autre, l’abstraction change.
Une expo de Rodrigue Delattre, c’est un questionnement sur plein de choses… Sur soi, sur l’anonymat, mais aussi sur les effets de la distance.
On aurait presque envie de toucher avec les yeux et de voir avec les doigts…
Daniel Godart

Look me, look me please
Look me, look me please, Peinture et encre sur toile, 175X150 cm, 2015 (coll. Musée des Beaux-Arts de Mons B.A.M.)

White patate
Peinture, crayon et collage sur papier, 56X76 cm, 2020

16,5
Peinture, crayon et collage sur papier, 56X76 cm, 2020

148
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 42X29,5 cm, 2020 (coll. privée, Bangkok)

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019 (coll.privée, Italie)

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019 (coll.privée, France)

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019

Dessin sur papier compte
Peinture, crayon, encre et collage sur papier, 29,5X42 cm, 2017-2019 (coll.privée, Hungary)

Fuck yourself
Peinture, crayon et encre sur toile, 140X100 cm, 2020

I was swimmin’in the caribbean
Peinture, crayon et encre sur toile, 140X120 cm, 2020

I love Mickey, Again
Peinture, crayon et encre sur toile, 140X120 cm, 2020-2024

Contre
Peinture, crayon et encre sur toile, 140X100 cm, 2019

Je coule de toi
Encre et peinture sur papier, 29,5X42 cm, 2020

N°46
Encre, collage et peinture sur papier, 29,5X42 cm, 2020

Prépare ton cul, j’arrive
Encre et peinture sur papier, 29,5X42 cm, 2020 (Coll.privée)

Home
Encre, collage et peinture sur papier, 42 cmX29,5cm, 2020

Ritournelle
Encre, collage et peinture sur papier, 42 cmX29,5cm, 2020

Freedom
Peinture sur toile, 140X120 cm, 2015

#Voilà
Peinture sur toile, 120X140 cm, 2020

Voila
Encre et peinture sur papier, 42X29,5 cm, 2020

Sans titre
Peinture sur toile, 140X120 cm, 2015

F**** painting
Peinture sur toile, 140X120 cm, 2015 (Coll. Bernice Gallery)

Sans titre
Encre, gouache et crayon sur cyanotype, 29X21 cm, 2019-2021 (coll. privée)

Wonderfull
Encre, gouache et crayon sur cyanotype, 21X29 cm, 2019-2021 (coll. privée)

H.i.n.t.
Encre, gouache et crayon sur cyanotype, 29X21 cm, 2019-2021
Démence précoce
A l’occasion de son exposition à L’Espace Blanche, Rodrigue Delattre s’adonne à un Jeu dont nous sommes invités à définir les règles.
Plongeant le spectateur dans un univers pictural ambigu et antagonique, l’artiste nous questionne sur l’existence d’une hypothétique frontière entre normalité et auto-aliénation.
Influencé par la photographie ancienne, il donne vie à des personnages figés aux attitudes ambivalentes, évoluant dans un amas de structures géométriques et de mots qui posent la question de l’identité cognitive dans une société qui semble se caractériser par une absence de logique humanitaire.
Rodrigue Delattre détourne les codes, pour mieux explorer la relation animant perception, mythologie individuelle et interprétation.
Pauline Dantonel, Galerie Espace Blanche, Bruxelles

Cloud
Peinture sur toile, 20X15 cm, 2016 (Coll.privée)

Colors
Encre, peinture et crayon sur sérigraphie sur papier, 50X70 cm, 2015 (Coll.privée)

Démence précoce
Peinture, encre et crayon sur sérigraphie sur papier Waterford,56X76 cm, 2016

NOW
Peinture sur toile, 120X80 cm, 2016

Painting in my face
Peinture sur toile, 70X55 cm, 2015

Merci monsieur Ghisoland
Sérigraphie et peinture sur papier, 56X76 cm, 2014

Merci monsieur Ghisoland
Sérigraphie et peinture sur papier, 56X76 cm, 2014

Trois
Peinture, encre et crayon sur sérigraphie sur papier Waterford,56X76 cm, 2016

Four red stones
Peinture, encre et crayon sur tirage digital sur papier Waterford, 56X76 cm, 2016

010101010
Peinture, encre et crayon sur tirage digital sur papier Waterford, 56X76 cm, 2016

No fun
Peinture, encre et crayon sur sérigraphie sur papier Waterford,56X76 cm, 2016

Rien à raconter
Peinture, encre et crayon sur sérigraphie sur papier, 50X70 cm, 2015

Belgium it’s not a crime
Peinture, encre et crayon sur tirage numérique, 60X50 cm, 2015 (Coll.privée)

Family face
Peinture sur toile, 80X140 cm, 2016

Salope de perdrix
Peinture, encre et crayon sur tirage digital sur papier Waterford, 56X76 cm, 2016
Cover Me
Rodrigue Delattre interroge les limites de l’image; entre peinture et dessin, illustration et abstraction, complexité et minimalisme.
Se documentant d’anciennes photographies, cet artiste procède à une manipulation globale de l’image de départ qu’il pousse jusqu’à l’acharnement. La photographie peut être ainsi scannée, retouchée, peinte, dessinée, découpée, sérigraphiée, projetée, camouflée d’encre ou de peinture.
Par un subtil travail graphique alliant économie picturale et signes antinomiques, il place ses figures en suspension dans un univers flottant au-delà des espaces connus. Il confère dès-lors aux images un sens nouveau, une histoire. Rodrigue Delattre raconte l’image avec l’élégance d’un écrivain qui, combinant les mêmes lettres que celles qui composent un ticket de caisse, rédige un poème !
Richard Lambert, Galerie Espace Blanche, Bruxelles

Cover me, cover me please
Peinture sur toile, 140X120 cm, 2015

Cercle noir
Encre, peinture et crayon sur sérigraphie sur papier, 50X70 cm, 2015 (Coll.privée Los Angeles)

Cover
Peinture, crayon et encre sur papier, 76X56 cm, 2024

Etoile rose, triangle bleu
Peinture, crayon et encre sur papier, 56X76 cm, 2016

Une, deux, trois
Peinture, crayon et encre sur sérigraphie sur papier, 56X76 cm, 2015 (Coll.privée)

Bird
Peinture, crayon et encre sur sérigraphie sur papier, 56X76 cm, 2015

No painting
Peinture sur toile, 140X120 cm, 2015 (Coll. Bernice Gallery)

Vasiliev
Peinture sur toile, 140X120 cm, 2015 (Coll.privée, Pologne)

Vasiliev à l’espadon
Encre et peinture sur sérigraphie sur papier, 75X50 cm, 2015

Painting is a expensive whore
Encre et peinture sur sérigraphie sur papier, 75X50 cm, 2015

Mon moustachu
Peinture sur toile, 100X100 cm, 2015 (Coll.privée, Alost)

Petit nuage
Peinture sur toile, 160X100 cm, 2015 (Coll.privée, Bruxelles)

Celui qui fait rêver les communiantes
Peinture sur toile, 160X100 cm, 2015 (Coll.privée)

Red book
Peinture sur toile, 180X150 cm, 2014 (Coll.privée)

Etoiles
Peinture, crayon et encre sur sérigraphie sur papier, 56X76 cm, 2015

Trois patates
Encre et peinture sur toile, 60X80 cm, 2016

Pigeon
Encre et peinture sur toile, 80X60 cm, 2016 (Coll.privée, Anvers)
I.S.E.L.P.
Le travail de Rodrigue Delattre nous baigne dans une atmosphère inquiétante, peuplée de créatures obsessionnelles cernées d’un vocabulaire de formes et de matières ambiguës, à la fois attachantes et repoussantes. Mais qui sont-ils et d’où viennent-ils ces êtres sans visage dont l’univers interroge? « Border/line », titre choisi pour accompagner cette série de dessins et de peintures, renvoie à une sorte de no man’s land où vraisemblablement se déverse l’inconscient de l’artiste.
Dès ses premières œuvres, la présence de silhouettes voilées témoignait déjà d’une absence de communication. L’artiste privilégiait une réduction de l’image humaine en faveur de visions d’ordres fantomatiques. Privés de leur moi intérieur, les visages ne décelaient ni humanité ni individualité mais plutôt l’affliction d’une génération en quête d’identité. Enfermés dans leur linceul, ces êtres tragiques s’isolaient du reste du monde et imposaient à l’espace pictural un silence troublant.
Au-delà d’un climat de désolation, l’artiste dépeint, encore aujourd’hui, un environnement chargé en émotion qui fige le spectateur, bouleversé face à l’authenticité des protagonistes. En effet, au fil des rencontres, leur essence ne nous sera plus totalement étrangère.
À présent, l’artiste tente de se réconcilier avec le genre humain. Les figures hybrides se superposent à des images empruntées de photographies pour reprendre enfin une forme humaine. Les personnages, souvent en pied, apparaissent métamorphosés comme si une nouvelle civilisation voyait le jour.
Néanmoins, leurs caractéristiques premières restent résiduelles. Le damier noir et blanc, traité auparavant de manière abstraite, devient une enveloppe charnelle. Ici, le voile qui les dissimule permet à l’être humain sous jacent de se libérer quelque peu.
Deux réalités se confrontent et se mélangent, alliant règne animal et arpents géométriques. Ces derniers flottent dans l’espace, à la manière d’une composition abstraite, pour offrir de la profondeur avant de s’immobiliser devant un regard.
Les héros de Rodrigue Delattre ne sont ni vivants, ni morts. Leur réalité n’appartient pas à un lieu intermédiaire, transitoire entre ces deux états. Ils errent dans un espace temporel, entre un début et une fin, où l’expérience de la vie induit la prise de conscience de la mort. À travers une mythologie personnelle, l’artiste projette ce conflit existentiel et l’aborde comme un lieu frontière de l’« entre deux ».
Chaque élément a donc besoin de son contraire pour exister, raison pour laquelle, il fait référence à une énumération abondante de signes antagoniques : les nombres, le noir et le blanc, la rigidité et la régularité géométrique, renforcés par l’expression matiériste.
La mort devient une ouverture qui entraîne, dans la continuité de la vie, une transformation physique. Depuis ses premières recherches plastiques, les formes s’inscrivent dans un perpétuel mouvement de mutation. Cette dynamique répond au « double Je » de Rodrigue Delattre comme aux préoccupations collectives, aux tensions enfouies en chacun d’entre nous.
Adèle Santocono, Institut Supérieur pour l’Etude du Langage Plastique, (I.S.E.L.P.)


Doppelgänger, une résonance tragique et fatale
Peinture sur toile, 2 X 160X90 cm, 2006 (Coll.privée Anvers)

Sans titre
Peinture sur toile, 100X140 cm, 2006


Deux étoiles sur la gauche
Peinture sur toile, 2 X 160X90 cm, 2006 (Coll.privée)

EUR3114
Peinture et vernis sur toile, 80X80cm

Au fur et à mesure mon regard change
Peinture et vernis sur toile, 80X80cm (coll. privée, Belgium)

Deux verticales noires
Peinture sur toile, 80X120 cm, 2007 (Coll.privée, Bruxelles)

Etoile 50
Peinture et vernis sur papier 25X35 cm, 2007

Accueille moi paysage
Peinture et vernis sur toile 80X120 cm, 2007 (Coll.privée)


Tryptique sans titre
Peinture et vernis sur toile 3X 120X80 cm, 2006


Me
Peinture et vernis sur toile 175X150 cm, 2005

Sans titre
Peinture, encre et vernis sur papier 50X70 cm, 2005

Sans titre
Peinture, encre et vernis sur papier 50X70 cm, 2005

Sans titre
Peinture, encre et vernis sur papier 50X70 cm, 2005


Celui qui fait rêver les communiantes
Dessin et encre sur papier, 2X 30X20 cm, 2005

Boule orange
Peinture sur toile, 100X160 cm, 2006 (coll. Bernice Gallery)

Mes yeux de star
Peinture sur toile, 100X160 cm, 2006 (coll. Province du Hainaut)